Illustration 1 : Principe de la photogrammétrie architecturale
Définition:
La photogrammétrie architecturale consiste à photographier sous différents angles un même objet afin d’en calculer les dimensions par intersection des lignes de perspectives.
Technique employée:
Pour les prises de vue, un boîtier reflex avec des optiques fixes calibrées est nécessaire ( Canon EOS 5D Mark 2 en l’occurence ).
Au niveau du traitement informatique, deux logiciels sont employés selon ce que l’on veut produire comme données en sortie :
– soit le logiciel Photomodeler (Présentation photomodeler)
Illustration 2: Interface de Photomodeler.
– soit la chaîne de programmes MicMac de l’IGN (Présentation logiciel MicMac )
Le premier permet de produite des modèles 3D de type filaire, surfacique et surfacique texturé. Il permet également de générer des orthopohotos.
Le second a pour vocation principale de produire un nuage de points dense. Il permet également de générer des orthophotos.
Usage de cette technologie :
Cette technologie peut être employée pour différents usages :
– la génération de modèles 3D et d’orthophotos en photogrammétrie dite terrestre permet de redresser des façades et réaliser des plans de façade, souvent demandés en complément des plans d’intérieur ( lien avec la page sur les plans d’intérieur )
– la génération de nuages de points dense ainsi que d’orthophotos en photogrammétrie dite aérienne permet de produire des Modèles Numériques de Terrain ( M.N.T. ) ou des Modèles Numériques d’Élévation ( M.N.E. ) utilisés pour la réalisation de documents d’urbanisme ( lien avec P.L.U. et Carte Communales ), la réalisation d’Aménagements Fonciers ( lien vers A.F.A.F ), la réalisation d’études hydrauliques ( liens vers études hydrauliques ), ainsi que la simulation de cônes de vue ( lien vers cônes de vue ).